Votre approche de la solitude comporte 4 dimensions :
- Liberté
- Prison
- Absence d’accompagnement
- Sans partage
1 – LIBERTÉ
Ne dépendre de personne.
Se recroqueviller dans sa bulle, car il n’y a pas de libre échange.
Or la nature humaine pousse à l’abus.
2 – LA PRISON
Être prisonnier de son éducation, de ses habitudes, de ses peurs.
La vie nous met en prison, c’est l’énergie qui tourne en rond.
La solitude serait donc une punition et on est coupable même si on accuse l’éducation, un parent, l’autre, la vie…
Toutefois la question subsiste, coupable de quoi ?
3 – ABSENCE D’ACCOMPAGNEMENT
Seul sans protection ni affection, toute initiative s’avère périlleuse.
4 – SANS PARTAGE
Ne pas pouvoir exprimer son ressenti dans une situation difficile, le manque de compassion, ne pas être soutenu, tout cela accroît le sentiment de solitude.
Ceux qui vivent trop intensément la solitude ne peuvent le dire, cela ne leur paraît pas audible.
CONCLUSION
Le vrai moment de solitude, c’est le psychothérapeute qui est là pour l’accueillir.
Être en manque d’amour, projeter le pire, avoir la conviction de ne pas avoir profité de la vie. Oser dire que l’on souffre.
Nous retenons les causes « officielles » liées à notre histoire d’adulte et les causes invisibles liées à l’enfance.
La culpabilité est une des portes.
Il faudrait répondre à un enfant avec la conscience d’un adulte.